Ce "NON" n'était que le début!
La réponse "NON" au référendum du 5 juillet a été une grosse claque pour les partis traditionnels du capital, la bourgeoisie, les médias du système. Durant la courte période qui a précédé le référendum, cette alliance encline à la polémique a fait du chantage et terrorisé le peuple, par tous les moyens à sa disposition : via la télévision, les journaux, et sur les lieux de travail. Ils n'ont réussi qu'à se ridiculiser et faire monter encore plus la haine de classe.
Le référendum est devenu un pur combat de classe, indépendamment des intentions de Syriza. La classe ouvrière a voté NON et massivement rejeté l'accord, malgré la trahison historique de la bureaucratie du Syndicat Général des Travailleurs, qui s'est ouvertement rangée du côté du "OUI" et des capitalistes. La bourgeoisie s'est durement battue pour le OUI, même ses franges qui n'étaient pas hostiles à Syriza. La majorité de la classe moyenne, n'ayant presque plus rien à perdre, s'est alignée sur la classe ouvrière et a voté NON. À l'encontre de cru qui appelaient à la cohésion et à l'union nationale, il est devenu clair pour tout le monde qu'il y a deux "sociétés",complètement différentes dans le pays : les exploiteurs et les exploités. La montée de la conscience de classe d'une large part de la classe ouvrière crée un grand effroi chez ceux qui ont peur que la classe s'exprime clairement et qui choisissent comme principal slogan l'unité nationale, dans le but de promouvoir la complaisance et la paix sociale.